J’ai enfin eu ma revanche sur ce temple qui nous avait boudés la semaine dernière pour cause de pluie. Mais la météo était très clémente ce samedi, et heureusement d’ailleurs, parce qu’il n’est pas très facile d’accès.

Enfin il faut déjà trouver l’entrée… Parce que ce n’est pas DU TOUT indiqué depuis le centre ville. C’est donc carte et boussole à la main (ou pas…) que je me suis trompé de direction…

C’est assez étonnant puisqu’en l’espace de quelques minutes de marche, on se retrouve du centre ville à crapahuter sur un chemin montagneux (et ça grimpe sec …) pour dans un premier temps se retrouver au Park Kokei, une sorte de mélange entre circuit de randonné et jardin d’enfant. Une grande statue de bouddha surplombe le tout et me laisse croire que je suis dans la bonne direction. A noter pour ceux qui ont suivie toute l’histoire depuis le début que le blanc de cette statue ressemble fortement au blanc du monastère. Mais ça reste avant tout un symbole de pureté.

Je continue ma descente et tombe enfin sur le Temple Kokei. Changement radicale d’ambiance. Le calme est saisissant. Je vous laisse admirer ces quelques photos :

Visiter le Japon sans manger de sushi, c’est un peu comme Paris sans tour Eiffel, Las Vegas sans casino, l’Italie sans pates, une Russie sans vodka, Francfort sans saucisse, un Portugal imberbe, une Chine sans muraille, une Corse sans C4, un Brésil sans carnaval, New York sans les Twi… heu sans la statue de la liberté, Venise sans amoureux, l’Angleterre sans thé,  un journal politiquement neutre, une France sans vin…

Enfin bref vous l’aurez compris, c’est IMPOSSIBLE !

Nous sommes donc allés dîner dans un sushi bar toujours accompagné de nos précieux guides japonais. Et Pour le coup, heureusement !

Déjà d’une, il n’était pas facile à trouver (pour nous qui ne sommes pas d’ici) et de deux, il vaut mieux savoir parler japonais.

On s’assied à une table situé à coté d’un tapis roulant où défilent des petites assiettes d’un ou deux sushi (suivant la rareté de l’aliment qui se trouve dessus). Chaque assiette représente une valeur de ¥105 soit environ 0.80€. Il suffit juste d’attraper une assiette dès qu’elle nous intéresse, de manger son contenu et ainsi de suite !

On empile donc toutes les assiettes vides qui déterminera, à la fin, le prix de notre repas.

Mais il est possible de passer des commandes à l’aide de petits interphones qui donnent directement dans les cuisines (merci à nos guides). Ainsi, l’assiette commandée sera surélevé sur un plot qui indique le numéro de la table à laquelle elle est destinée.

De plus, un petit distributeur à eau chaude est présent à chaque table, permettant ainsi de se servir du thé vert à volonté. Il en est de même pour les sauces (sucrés ou salées) qui sont disponibles suivant les sushis. On en trouve pour tous les goûts : saumon, thon rouge, anguille, crevette, friture, viande, raie, aubergine, omelette etc… un vrai régale !

Voici quelques échantillons de ce que nous avons pu manger :

Ensuite nous avons pris le train direction Nagoya, pour une petite visite nocturne. Ça vaut vraiment le détour malgré la pluie. Malheureusement, on ne voit strictement rien sur mes photos, donc j’y retournerai à l’occasion pour écrire un article complet sur cette ville étonnante ! (sachant qu’en plus je n’ai pas tout vu). En attendant portez vous bien !

Premier week-end au Japon, et c’est l’occasion de ne pas prendre racine chez soit (malgré la pluie continue qui tombe ici. Je rêve, on se croirait presque en Bretagne…). Objectif de la journée, aller visiter le Temple Kokei situé à Tajimi…

Une des coutumes japonaises consiste à enlever ses chaussures à l’entrée d’une maison. Le foyer étant sacré au Japon, il faut éviter à tout pris de souiller l’intérieur (pure) avec l’extérieur (sale). Je ne sais pas si c’est nécessairement par souci hygiène (puisque j’ai pu trainer ma valise qui avait roulé partout), ou s’il s’agit d’un rituel, de la même façon qu’on enlève son chapeau en rentrant dans une église.  Cette règle est valable pour les temples et certains restaurants traditionnels où l’on doit se déchausser avant d’entrer. Et même au travail, il est fréquent (du moins c’est le ca là ou je travail) de devoir enfiler des chaussons avant d’entrer dans un bureau ou un bâtiment.


C’est assez cocasse de voir tout un bureau avec des gens en combinaison d’usine se balader en chausson. Ça donne un coté convivial et familier.

Et ce qui est assez drôle aussi c’est que la où j’habite, il faut non seulement enlever ses chaussures en bas de l’immeuble pour y circuler en chausson, mais lorsque l’on rentre dans sa chambre, il y a une petite marche où il faut enlever les chaussons qu’on a enfilé en bas pour y circuler en chaussette où pied nu. J’ai appris par la suite qu’il ne fallait jamais au grand jamais marcher avec des chaussons sur un tatami ! Il en est de même pour les toilettes où des paires de chaussons sont disponibles à l’entrée. Vous noterez au passage la marque sur la paire chaussons que l’on m’a prêtée ! Bon, ce n’est pas très lisible, donc je le lis pour vous : « Parisienne Fashion ».

                




















La première chose à savoir, c’est qu’une rue piétonne (si on peut appeler ça une rue d’après les photos… donc je dirai un chemin) passe juste en bas de la résidence où j’habite. On y croise joggeur (de tous les âges), piétons et cyclistes (à 7h30 surtout des écoliers en retard). Des bancs pour se reposer sont disposés à différents endroits stratégique accompagnés d’une horloge. Quelques chat errants se promènent en même temps que moi mais restent très farouches (neko neko !!). Le chemin que j’empreinte longe différentes maisons dans le style japonais avec des jardins de toute beauté. Je tombe ensuite sur le centre ville (où du moins je m’en rapproche), non en fait je ne sais pas du tout ou je suis… si jamais on vous demande je suis allé jusqu’au pont de Toto…

















En continuant ma ronde, je suis tombé nez à nez avec un « M » bien familier (on ne sait jamais, ça peut toujours servir…). Une quille géante au loin laisse supposer un bowling à proximité. Puis je tombe enfin sur un « manga café ». Je vais enfin avoir accès au net ! (j’expliquerai ce qu’est un manga café à part pour une meilleure compréhension et surtout pour éviter de faire des articles trop long…)