14 juin 2009
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Alors pour être franc, je m'attendais à débarquer en pleine campagne en arrivant à Nara (à pronomcer "Nala"), aux vues des renseignements que j'avais pu glaner auparavant. Mais Nara reste une grande ville (comme à peu près la totalité du Japon). Les trains et bus ne sont pas de trop pour en faire le tour. Heureusement, le parc historique concentre la plupart des centres d'intérêt. Comment je le sais ? Et bien nous avons triché pour une fois : une charmante dame du point d'information de la gare parlait anglais, ce qu'il faut avouer, est très pratique. Ça en devient même trop simple ! Elle nous a tout gribouillé sur un plan afin qu'on puisse directement aller à l'essentiel. Merci à elle ! Nous nous sommes donc mis en route sans tarder vers le parc. Situé à environ vingt bonnes minutes de là. En chemin, de nombreuses boutique de souvenir pour touristes, des rues commerçantes couvertes, de l'artisanat et restauration traditionnels et surtout de la porcelaine partout... Et là attention mesdames messieurs il ne faut pas jouer avec nous ! Enfin bref... on s'est pas trop attardé parce qu'une longue journée nous attend...
En continuant notre chemin nous rencontrons le premier point d'intérêt de Nara : Kofuku-ji, le « temple de la félicité prospère ». Edifié en 669 à Uji, puis transféré à Nara en 710 (les constructions en bois sont en effet facilement déplaçable en comparaison avec les cités Egyptiennes), ce temple s'étendait sur 12 000m² du temps de son apogée et comptait environ 175 bâtiment. Cependant, les nombreuses guerres, incendies, et autres catastrophes naturelles ont réduit drastiquement sa taille. Il n'en reste que quelques bâtiments notables et assez réputés. Mais la plus célèbre est sans doute la pagode à cinq étages, bâtiment d'appartenance bouddhiste, d'une hauteur proche des 50 mètres, ce qui en fait la deuxième pagode la plus haute du Japon (après celle de Kyoto).
A noter également la présence du Nanen-do, un bâtiment octogonal qui renferme les portraits des six patriarches de l'école bouddhiste d'Hosso ainsi qu'une statue de Fukukensaku Kannon, une des nombreuses formes de la divinité bouddhiste Kannon (déesse de miséricorde). Son nom se traduirait littéralement par « Kannon, le lasso sans fin ». Cette représentation possède huit bras et est caractérisée par sa corde tenue dans sa main inférieure droite servant à attraper les esprits pour les mener vers le salut. Ce bâtiment n'est hélas ouvert au publique qu'un seul jour par an apparemment. La lanterne de bronze située devant cet édifice est d'époque.
Vient enfin le dernier bâtiment que j'évoquerai pour ce lieu, le Tonkon-do, pavillon d'or oriental qui fut dédié à Yakushi Nyorai, le Bouddha thérapeute en l'espoir de la guérison de l'impératrice Gensho en 726.
En contrebas, un petit étang où des tortues se font dorer la pilule, tête pointée vers le ciel (allez savoir pourquoi...).
Après cet apéritif culturel bien chargé, il est temps de prendre un peu de fraicheur et de verdure en attendant le plat principal, vous ne trouvez pas?
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